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Est-ce que tu penses souvent à ce qui pourrait se produire ? À une situation qui t’est déjà arrivée, ou encore que quelqu’un que tu connais a vécue ? Quelque chose de négatif, qui te ferait du mal ?

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Cette façon d’anticiper la peur t’empêche de passer à l’action. Pourquoi ? Parce qu’elle te paralyse. Lorsque tu imagines des scénarios, tu ressens ces situations. Si tu te vois en train d’échouer en faisant quelque chose, cela amènera automatiquement le doute et la peur en toi. Ce sera de plus en plus difficile de te convaincre que c’est une bonne chose d’accomplir ce geste. Le doute nourrit la peur (et inversement). Et plus ces deux sentiments se nourrissent à l’intérieur de toi, plus ils s’amplifient et prennent de plus en plus de place. Tellement, que tu ne peux plus bouger. Tu deviens prisonnier de ta peur.

Comment t’en sortir ?

Il n’y a pas que le doute et la peur qui peuvent grandir en toi. C’est ce que tu nourris qui prend de l’ampleur, et s’il est possible d’entretenir la peur, il est aussi possible de cultiver l’espoir, la lumière et le bonheur. Une des façons à ta portée pour ce faire est la visualisation.

Tu trouves peut-être difficile d’imaginer et de ressentir de l’espoir et du bonheur, de te représenter ce que pourrait être ta vie sans la peur. Peut-être que tu n’as aucune idée de comment visualiser. Pourtant, je suis certaine que tu le fais déjà ! Tu sais, ces films qui tournent dans ta tête, à propos de la façon dont ton employeur va réagir si tu lui demandes une augmentation ; les sueurs froides juste à penser que tu pourrais oser faire une chose pareille ; la déception et l’humiliation que tu pourrais vivre s’il te dit non. Ou cette peur de contracter un virus, l’angoisse que tu ressens à l’idée de tomber très malade, de contaminer tes proches. Tout cela, c’est de la visualisation !

Le problème, ce n’est pas que tu ne sais pas comment visualiser, ou que tu n’as pas le temps. Le problème, c’est que tu le fais de façon négative. Tu as pris l’habitude de visualiser d’une façon qui te nuit plutôt que de le faire pour améliorer ta vie. Alors, vas-y, inverse le processus. Si tu veux sortir de la peur, remplace cette habitude par une autre plus positive.

Une nouvelle habitude

Nous sommes des êtres d’habitudes. C’est notre méthode de fonctionnement. Puisqu’il ne peut faire consciemment que deux actions à la fois, l’être humain a besoin d’un processus pour pouvoir en faire plus. C’est pourquoi nous mettons en place des habitudes ; des gestes ou un état d’esprit que nous répétons régulièrement, et que nous finissons par faire de façon inconsciente. Se ronger les ongles, regarder nos courriels aux 5 minutes, penser souvent que tout va bien aller, ou au contraire, que tout ira de travers…

Une habitude, c’est une action concrète qui peut t’aider à atteindre ton objectif… ou non, selon qu’elle est positive ou négative. Une méthode efficace pour te défaire d’une habitude qui te nuit est de la remplacer par une autre. Autant en choisir une qui ajoutera à ton bonheur ! De plus, la substituer à une habitude de même type, mais meilleure, augmente tes chances de réussite.

Donc, à partir d’aujourd’hui, je te propose de changer cette habitude que tu as d’anticiper la peur, pour en faire une visualisation positive. Tu auras trois étapes faciles à suivre pour y arriver.

L’observation

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Image par Thomas Hendele de Pixabay

La première étape est de t’observer. La peur, c’est comme un film qui se déroule dans ta tête. C’est le fruit de ton imagination. Tu vois passer des scénarios, cela te faire vivre des émotions, et celles-ci augmentent ton anxiété et te déconnectent de plus en plus de la réalité.

Prends conscience de cette habitude que tu as, le plus souvent possible. N’essaie pas de la changer, et surtout, soit bienveillant envers toi ; le but n’est pas de te culpabiliser, mais simplement de te rendre compte des pensées qui arrivent dans ta tête, de leur répétition, et de leur nature. Tu peux même, si tu le souhaites et si cela t’aide, écrire un petit journal de tes réflexions, pendant quelques jours. Note la fréquence et le type de pensée, par exemple, positive, neutre ou négative ? Dans quel domaine de ta vie : tes relations, ta santé, ton travail ? À quel moment ressens-tu de la peur ?

La mise en place

Ensuite, c’est le temps de te faire un plan d’action pour changer ce qui te nuit. Il n’y a pas de meilleure méthode ; il y a celle qui te convient à toi, celle que tu seras en mesure de suivre de façon régulière. En voici une, que tu pourras adapter à ta réalité.

Après avoir observé ce qui se passe dans ta tête, tu sauras à quelle période la peur se manifeste le plus. Le matin au réveil ? Chaque fois que tu regardes les nouvelles ? Lorsque tu n’as rien à faire ? Au coucher ? Commence par choisir un moment en particulier, par exemple, le matin au réveil. Ton objectif consiste à remplacer le film de tes peurs par un autre à ce moment précis de la journée. Pense tout de suite à une belle expérience que tu aimerais vivre ; tu l’utiliseras dans ta nouvelle habitude de visualisation.

La visualisation

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Image par bruce lam de Pixabay

Finalement, une fois que tu as déterminé ton objectif, mets-le en pratique. Dès que la peur se pointe, c’est que tu as démarré le visionnement de ton film négatif. Tout de suite, imagine le mot FIN écrit en gros sur l’écran. Puis, commence un nouveau film. Une image inspirante, et dans laquelle tu te trouves. Pense à l’expérience merveilleuse à laquelle tu aimerais participer. Prends le temps de regarder les images qui te viennent à l’esprit, d’entendre les sons qui se rattachent à ces images, de goûter et de sentir les odeurs. Et surtout, concentre-toi sur les sentiments que cela te fait vivre. De la joie, du bonheur, de la fierté, de l’amour. Puis, visualise les mots « À suivre… » à la fin du film. Tu t’autorises donc à y retourner chaque fois que tu en ressens le besoin.

Simple, mais puissant !

La peur ne partira pas d’elle-même. Tu devras faire des efforts pour t’en libérer. Mais la clé ne se trouve pas toujours dans de longs processus compliqués. Un effort tout simple peut être très puissant. Lorsque tu réalises que tu entretiens ta peur en imaginant des scénarios, tu peux remplacer ceux-ci par des images qui favorisent ton bien-être au lieu de te troubler.

Au fond, la visualisation n’est qu’une projection de tes sentiments. À toi de choisir ceux que tu nourriras le plus.

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2 commentaires

  1. Mélanie,
    Tu as raison, je suis ce que tu dis dans ton commentaire et justement, mon médecin m’a dis que je souffrais d’isolement et que je dois sortir de chez moi à tous les jours pour sortir la peur qui m’habite.
    Je te remercie pour ton aide précieuse.

    Grand merci Lise

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