Est-ce qu’il t’arrive de te sentir submergé par tes émotions, par le travail à accomplir, par les responsabilités ? De sentir que tu perds le contrôle de la situation, parfois même de ta vie ? De te demander comment tu peux faire pour t’en sortir, de te sentir seul au monde ?
Cette sensation, je l’ai vécue de nombreuses fois. Malgré ma certitude que rien n’arrive pour rien, que le positif l’emporte toujours, qu’il est possible de vivre du bonheur au quotidien, il y a de ces moments où je ne sais plus où j’en suis. Et souvent, pendant ces périodes, je me suis sentie seule.
Qu’est-ce qui fait qu’on se sent seul dans ces moments ? Et si, en fait, c’était plutôt le contraire ? Et si nous vivons ces moments justement parce que nous croyons être seuls ? Quand j’y pense, lorsque je suis bien entourée, je me sens aimée, motivée et supportée. À l’inverse, quand je veux tout faire par moi-même, que je doute de mes capacités et que j’hésite à demande de l’aide, c’est là où un sentiment d’impuissance m’envahit. Je crois ne pas être à la hauteur et ne pas mériter ce que je veux ou ce que j’obtiens.
En pensant de cette façon, je m’isole du monde qui m’entoure. Et c’est dans ces moments-là que je me sens le plus vulnérable, que la panique me gagne, que l’angoisse refait surface. Je me sens débordée et je ne sais plus comment m’en sortir.
L’œuf ou la poule ?
Est-ce que la solitude engendre le sentiment de perte de contrôle, ou si le fait de se sentir submergé par les émotions et paralysé devant une situation t’entraîne vers la solitude ? C’est un peu comme le paradoxe de l’œuf et de la poule. Qu’est-ce qui apparait en premier ? Une question intéressante, mais au fond, ce qui importe, c’est comment tu peux faire pour sortir rapidement de cet état. La meilleure façon, selon moi, est de ne pas rester seul dans ces circonstances ; tu n’as pas nécessairement de contrôle sur la situation, mais tu en as sur ta décision de rester seul ou d’aller chercher de l’aide.
Il y a toujours quelqu’un qui est là pour toi. Et partager ce que tu vis apporte tellement de bienfaits :
- Se sentir écouté enlève un poids sur nos épaules
- Deux têtes valent mieux qu’une pour trouver des solutions
- Partager une souffrance fait du bien à l’âme
- Parler de ce que l’on vit nous libère
Parler, oui, mais à qui ?
Peut-être te demandes-tu à qui parler ? Il y a, bien sûr, les personnes proches de toi, qui partagent ton quotidien ; ton conjoint, ta famille, tes amis. S’il n’y a personne dans ton entourage, pense aux gens qui t’inspirent. D’autres sont passés par là avant toi ; ils peuvent t’apporter beaucoup. Je fais référence à des collègues de travail, des groupes d’entraide, des personnes que tes amis connaissent. Il y a aussi des mentors, des auteurs que tu as lus, des conférenciers. S’ils t’inspirent, ils ont probablement des valeurs qui rejoignent les tiennes. Tu pourrais être surpris de la générosité dont ces personnes peuvent faire preuve.
Il y a également les thérapeutes, les travailleurs sociaux, les conseillers qui peuvent te prêter une oreille attentive, et t’aider à y voir plus clair. Un coach peut aussi t’accompagner vers des prises de conscience déterminantes et t’amener à trouver tes propres solutions pour éviter de te sentir submergé, entre autres par tes émotions.
L’important est de parler à quelqu’un en qui tu as confiance.
Je me sens submergé, et je suis seul. Que faire ?
Il arrivera peut-être des moments où il n’y aura personne à tes côtés. N’oublie jamais que, même dans ces circonstances, tu n’es jamais vraiment seul. Tes guides, tes anges, ces présences bienveillantes sont bien là pour t’aider si tu en fais la demande. Oui, je crois que nous sommes guidés lors de notre passage sur cette Terre. Que tu y croies ou non, simplement le fait de penser qu’il y a toujours de l’aide à proximité peut te permettre de mieux faire face aux situations que tu vis.
Que ce soit Dieu, les anges, des membres de ta famille ou des amis qui ont quitté ce monde, ou encore ton âme, cette présence n’attend qu’un signe de ta part pour t’accompagner et te montrer le chemin. Nous avons le libre arbitre ; nous décidons de la route à prendre. Parfois, cela nous amène de grandes joies, mais dans certains cas, nous pouvons vivre de la souffrance.
Les guides cheminent à nos côtés, nous laissent expérimenter, et ne peuvent pas décider à notre place. Par contre, ils sont toujours là, près de nous, pour intervenir. Si tu te sens perdu, isolé ou embrouillé, n’hésite pas. Demande-leur de te montrer le chemin, de t’aiguiller vers une solution.
Oser demander
Il se peut que tu n’oses pas demander de l’aide. En effet, certaines personnes ont peur de déranger, et font passer les besoins des autres avant les leurs. Si c’est ton cas, demande-toi ceci : « Comment puis-je aider les autres si je suis moi-même en détresse ? » Comme la consigne de mettre notre propre masque à oxygène avant de mettre celui d’un proche, s’assurer d’être en bonne forme physique et mentale nous permet d’être totalement là pour ces personnes que nous voulons aider.
Si, malgré tout, tu hésites encore, inverse les rôles un instant. Imagine que ta meilleure amie sollicite ton soutien et tes encouragements. Comment te sens-tu ? As-tu envie de l’aider, même si, de ton côté, tu as des problèmes toi aussi ? Te sens-tu capable de la motiver, ou de la diriger vers une personne qui peut l’aider si tu n’es pas en mesure de le faire ? Je suis persuadée que oui. Tout comme tu es là pour ces gens, dis-toi qu’eux aussi sont là pour toi.
La meilleure façon de demander de l’aide, c’est d’y aller avec simplicité et authenticité. Que ce soit à une personne que tu connais bien, ou pas du tout, ou encore à tes guides spirituels, sois toi-même, naturel, et honnête. L’authenticité se sent, et tu attireras la bienveillance.
En résumé
Même dans les moments les plus sombres, il y a de la lumière. Elle peut provenir de l’extérieur, mais souviens-toi qu’elle est aussi à l’intérieur de toi. Lorsque tu te sens submergé par tes émotions, arrête tout, fais une pause, et respire profondément. Quand tu sens le calme revenir doucement, pose cette question : « Que puis-je faire maintenant ? ». Puis, écoute. Une réponse viendra à toi.
